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Un notable de la ville, qui aimait plaisanter, conversait avec Nasr Eddin.

-Si j’étais un esclave, quelle somme serais-tu prêt à mettre pour m’acheter ? lui demanda-t-il.

-Deux pièces d’or.

-Idiot, s’énerva l’autre, tu n’as pas l’air de te rendre compte qu’à eux seuls mes vêtements les valent déjà.

-Justement, je ne mettrais rien de plus.

 

Source : Livre « Contes des sages et facétieux Djeha et Nasreddine Hodja », paru aux éditions du Seuil en 2009, par Jean Muzi.

 

 

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